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mardi 6 janvier 2015
samedi 27 décembre 2014
samedi 22 janvier 2011
Tunisie : réflexions économiques et politiques post-révolutionnaires
Les déséquilibres sociaux et régionaux sont deux des causes principales de la récente révolution de Tunisie.
Aussi la question de la politique sociale et économique du gouvernement qui émergera de ce mouvement est essentielle.
Actuellement, beaucoup de personnes et de commentaires sont focalisés sur la fortune du clan Ben Ali – Trabelsi.
Si cette question est importante du point de vue moral et démocratique, elle l'est, malheureusement, beaucoup moins sous l'angle économique.
Il est clair que les biens et participations de ces prédateurs doivent être confisqués.
L'état tunisien peut choisir de les conserver (mais a-t-on jamais vu un état bon gestionnaire ?) ou de les vendre (mais les recettes procurées ne seront pas récurrentes).
Une autre possibilité est d'utiliser la solution qu'emploient la Norvège ou le Brésil avec leurs recettes pétrolières : créer un fond durable avec une gestion indépendante et transparente dont les revenus annuels servent à financer des dépenses sociales ou de développement.
Quoiqu'il advienne les montants ramenés à 12 millions de tunisiens ne seront pas extraordinaires. Une politique socio-économique ne peut se baser exclusivement sur cet indispensable point de justice démocratique.
Pour atténuer les déséquilibres de la Tunisie, une politique de redistribution s'impose.
Or aujourd'hui les rentrées fiscales et sociales de l'état tunisien sont faibles :
- imposition indirecte réduite et mal recouverte,
- impôts directs et cotisations sociales réduits.
Une forte taxation des riches tunisiens se justifie probablement pour des motifs moraux et politiques mais sera peu efficace économiquement. Les très riches sont peu nombreux et donc, même très taxés, ils ne pourront seuls financer la redistribution.
La solution réside dans une véritable taxation de la classe moyenne à l'instar de ce qui se pratique dans l'Europe "rhénane".
Cela devrait très rapidement poser un problème politique aigu : si la révolution a débuté dans les classes populaires des régions déshéritées, c'est la classe moyenne des grandes villes qui a conclu le mouvement.
Si cette classe moyenne, actuellement peu imposée, a obtenu les libertés civiles, elle risque rapidement d'y gagner aussi des prélèvements. L'accès à You Tube peut-il se payer en cotisations sociales ?
Si la réponse est non, c'est le soulèvement des personnes de Sidi Bouzid qui aura été vain.
lundi 17 mars 2008
En 150 ans, le coût du courrier a baissé ... pas son délai !
Vers 1860, sous Napoléon III, en pleine Révolution Industrielle, l'affranchissement d'une lettre en France coutait 20 centimes soit environ 1 heure de travail ouvrier (la journée de 10 heures était payée 2 Francs). Le délai d'acheminement était systématiquement inférieur à 2 jours.
Aujourd'hui, en 2008, la même lettre est affranchie à 0.55 Euros soit 4 minutes de SMIC. Le cout a été divisé par 15 mais les délais sont devenus moins fiables.
Un envoi en Colissimo avec délai garanti de 48 heures vaut 5.3 Euros soit 38 minutes de SMIC.
Pour un même délai d'acheminement, le courrier en 2008 coute aussi cher que sous le Second Empire !
Plus de détails et bien d'autres surprises sur histoirepostale.net
* Brèves de couloir, petit bêtisier du langage d'entreprise, les brèves de comptoir du business
dimanche 2 mars 2008
Lettre ancienne d'Odessa à Marseille
La Révolution Industrielle s'est accompagnée au XIXème siècle d'une augmentation vertigineuse du commerce mondial.
La preuve, la plupart des lettres de cette époque sont en fait de la correspondance commerciale, comme ce pli a propos du chargement du navire "Petroslava" qui n'a mis que 10 jours pour relier en 1865 Odessa à Marseille.
dimanche 2 septembre 2007
Au 19ème siècle, une révolution méconnue dans les communications
La première Révolution Industrielle était à son apogée avec un développement alors sans égal de la production industrielle et des moyens de transport.
Dans le même temps, les communications connaissaient un bouleversement comparable à celui d'internet aujourd'hui : la naissance de la poste moderne symbolisée par l'émission du premier timbre en Angleterre le 6 mai 1840 sous l'impulsion de Sir Rowland Hill.
La poste profitant pleinement de l'essor du chemin de fer et des messageries maritimes devenait alors le premier moyen de communication de masse entre les personnes de l'histoire de l'humanité. Ainsi en Grande Bretagne, dans la seule année 1840, le trafic postal doubla.
Pour en savoir plus, rendez vous sur le site histoirepostale.net consacré aux vieilles lettres, timbres anciens et vieux atlas.
Vous pouvez aussi consulter l'index des cartes géographiques anciennes du site histoirepostale.net.
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